En 2011-2012, environ un jeune sur deux âgé de 17 à 19 ans fréquentait un établissement postsecondaire à temps plein (données non présentées). Chez les jeunes âgés de 20 à 24 ans, cette proportion était de 30 % (figure 6).
Source : Ministère de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Indicateurs de l'éducation - Édition 2014, adapté par l'Institut de la statistique du Québec.
Version accessible de la figure 6
Pour de nombreux jeunes, le projet d’études postsecondaires représente un important facteur de persévérance tout au long du parcours scolaire.
Les études supérieures, au collégial et à l’université, sont un levier de mobilité sociale pour la personne. Un diplôme d’études supérieures représente un atout professionnel important. Pour la collectivité, les études supérieures constituent un outil de développement des connaissances en même temps qu’un facteur de prospérité économique.
L’accès aux études supérieures dépend de considérations de plusieurs ordres. Au Québec, les étudiants et étudiantes bénéficient de la gratuité aux études collégiales, de droits de scolarité universitaires parmi les moins élevés au Canada ainsi que d’un système de prêts et bourses. Sur le plan géographique, et malgré un déploiement des cégeps et des universités sur l’ensemble du territoire, la distance peut rendre les études supérieures moins accessibles. Les nouvelles technologies de l’information facilitent cependant la formation à distance.
L’accès aux études est également influencé par des déterminants socioculturels, tels que les caractéristiques familiales, linguistiques et sociales.
Par ailleurs, un nombre croissant d’étudiants et d’étudiantes empruntent des parcours atypiques combinant les études, le travail et les responsabilités familiales.
L’accessibilité aux études supérieures est un important facteur de prospérité des personnes comme de l’ensemble de la société.
Pour cette raison, la Politique québécoise de la jeunesse 2030 comprend les objectifs spécifiques suivants :
Mise en ligne : 30 mars 2016