L’un des principes sur lesquels repose la Politique québécoise de la jeunesse 2030 est celui de l’établissement et du maintien, au Québec, de rapports égalitaires entre les citoyens et citoyennes, sans distinction d’aucune sorte. Les préjugés et l’ignorance par rapport à la différence sont la source de rapports conflictuels au sein de la société ainsi que de phénomènes de stigmatisation et de discrimination.
Le non-respect de l’autre se manifeste également sous la forme de l’intimidation, qui a pris une ampleur nouvelle avec la cyberintimidation, par l’entremise des technologies de l’information et des communications.
C’est dès le plus jeune âge que ce principe d’égalité et de respect des autres doit être inculqué et assimilé et se traduire d’abord dans les relations que les jeunes ont entre eux.
La lutte contre l’intimidation est l’une des actions gouvernementales mises en place pour promouvoir l’égalité et le respect des autres chez les jeunes.
Les relations interpersonnelles harmonieuses et les rapports égalitaires contribuent au maintien d’un bon état de santé global ainsi qu’au bien-être des personnes.
Pour cette raison, la Politique québécoise de la jeunesse 2030 comprend les objectifs spécifiques suivants :
En 2015, le gouvernement a rendu public le Plan d’action concerté pour prévenir et contrer l’intimidation 2015-2018, Ensemble contre l'intimidation, une responsabilité partagée. Ce plan résulte notamment de consultations ciblées effectuées auprès des jeunes.
Ce plan d’action donne suite à l’engagement du gouvernement de lutter contre l’intimidation à tous les âges et dans tous les milieux, y compris dans le cyberespace. Avec ce plan d’action, le gouvernement se fixe comme but de bâtir une société respectueuse, sécuritaire et bienveillante, une société pour tous les âges, ouverte à la différence et riche de sa diversité.
L’une des orientations du plan d’action est de mobiliser l’ensemble de la société québécoise pour prévenir l’intimidation par la promotion de comportements adéquats, afin d'offrir à tous et à toutes la possibilité de grandir et de vivre dans un milieu sain et sécuritaire.
Chez les jeunes qui subissent des gestes d’intimidation, on rapporte trop souvent les conséquences sur la réussite scolaire, telles que les problèmes d’apprentissage et de concentration, l’absentéisme et le décrochage, de même que sur les relations sociales et sur la délinquance. Le maintien des actions destinées aux jeunes est donc essentiel, et le plan d'action les élargit à l'ensemble des milieux de vie.
Bénéficiant déjà des actions du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur et de ses partenaires pour prévenir et réduire l’intimidation en milieu scolaire, les jeunes profiteront maintenant de nouvelles initiatives visant d’autres aspects de leur vie, comme le secteur des sports où de nouveaux efforts sont consentis pour promouvoir l’esprit sportif.
La prévention de l’intimidation passe par une sensibilisation à ce phénomène. Différentes mesures du plan d’action concernent spécialement les jeunes. On peut mentionner, à titre d’exemple, la sensibilisation à l’intimidation à caractère homophobe ou transphobe, particulièrement présente à l’école secondaire, ainsi que les comportements adoptés envers les jeunes handicapés.
Par ailleurs, une des stratégies visant à rejoindre les jeunes implique une présence dans les médias sociaux, sur différentes plateformes, pour les sensibiliser à l’importance d’adopter des relations respectueuses et d’agir promptement s’ils sont témoins ou victimes d’intimidation.
Mise en ligne : 30 mars 2016