Secrétariat à la jeunesse - Gouvernement du Québec

Augmenter la persévérance scolaire, la diplomation et la qualification des jeunes à risque de décrochage

L’éducation demeure la meilleure façon pour un jeune de se doter des savoirs, des savoir-faire et du savoir-être qui lui permettront de subvenir à ses besoins et à ceux de ses proches, et plus globalement de s’accomplir pleinement.

L’éducation offre les outils nécessaires pour acquérir les connaissances indispensables à l’entrée sur le marché du travail, mais également les moyens d’apprendre et de s’adapter tout au long de sa vie.

La fin prématurée des études : un ensemble de facteurs

Un ensemble de facteurs peut mener un jeune à mettre fin à ses études de façon prématurée, qu’il s’agisse de raisons d’ordre personnel ou familial, d’habitudes de vie, de problèmes de santé ou d’une situation socioéconomique.

La bonne tenue du marché du travail constitue un autre défi à relever en matière de persévérance scolaire. Les jeunes sont souvent tentés de quitter l’école avant le terme de leurs études en raison de la possibilité de bénéficier d’un emploi rémunérateur à court terme.

Malgré cette tentation, il faut les encourager à terminer leurs études pour obtenir un diplôme ou une qualification. Il faut, en même temps, sensibiliser les employeurs à l’importance d’encourager la persévérance scolaire et la réussite éducative et ainsi les inciter à réaliser un meilleur arrimage entre leurs politiques d’embauche des jeunes et les exigences de l’éducation.

Des problèmes qui ne touchent pas tous les jeunes également

Les problèmes de persévérance scolaire ne touchent pas également tous les jeunes du Québec. Ils varient selon les régions. Ils touchent différemment les garçons et les filles. Ces disparités appellent des réponses ciblées et adaptées.

Les problèmes de persévérance scolaire et de réussite éducative sont particulièrement aigus dans les milieux défavorisés, chez les élèves handicapés ou en difficultés d’adaptation ou d’apprentissage ainsi que chez les jeunes Autochtones.

Le décrochage scolaire peut être relié à d’autres réalités, telles que celles de la santé mentale des jeunes, de l’intimidation, des habitudes de vie et de l’employabilité. La lutte contre le décrochage scolaire doit ainsi être définie en tenant compte de ces multiples facteurs.

Des réponses multiples

Les réponses que l’on peut apporter au décrochage scolaire sont multiples.

Parmi elles, il ne faut pas oublier l’appui que peuvent fournir les nouvelles technologies de l’information et des communications, notamment en raison de l’attrait qu’elles exercent sur les jeunes.

Le décrochage scolaire représente un défi social important. La persévérance scolaire des jeunes, et notamment de ceux et celles à risque de décrochage, doit recevoir une attention particulière en raison de ses répercussions pour l’avenir des personnes concernées.

Pour cette raison, la Politique québécoise de la jeunesse 2030 comprend les objectifs spécifiques suivants :

  • en complément des actions engagées dans le réseau scolaire, explorer les moyens d’encourager les jeunes à risque de décrochage à poursuivre leurs études jusqu’à l’obtention d’un premier diplôme ou d’une première qualification;
  • encourager les initiatives locales et régionales de soutien à la persévérance scolaire et à la réussite éducative;
  • encourager les jeunes ayant décroché avant l’obtention d’un diplôme ou d’une qualification à reprendre leurs études.

La stratégie d'action visant la persévérance et la réussite scolaire L’école, j’y tiens! – Tous ensemble pour la réussite scolaire

Depuis plusieurs années, le gouvernement et le milieu scolaire consacrent des ressources importantes à la lutte contre le décrochage. En 2009, le gouvernement lançait la stratégie d’action L’école, j’y tiens! visant la persévérance et la réussite scolaire.

Cette stratégie se fonde sur trois pistes d’actions :

  • la reconnaissance de l’importance du rôle des parents et de la communauté dans la valorisation de l’éducation et l’accompagnement des jeunes;
  • le dépistage précoce et tout au long du cheminement scolaire de l’élève ainsi qu’une intervention adaptée à chaque milieu et à chaque élève;
  • l’action sur les apprentissages en lecture et en mathématique et sur ceux qui sont liés au comportement, aux relations interpersonnelles et aux habitudes de vie et, enfin, le niveau d’engagement scolaire et parascolaire de l’élève.

La stratégie d’action a fixé comme cible de hausser le taux de diplomation ou de qualification à 80 % chez les jeunes de moins de 20 ans d’ici 2020. Des progrès en ce sens ont été observés, mais des efforts restent nécessaires pour atteindre la cible.

« Le Plan économique du Québec 2016-2017 a réitéré l'importance que le gouvernement accorde à l'éducation et à l’enseignement supérieur pour le développement économique et social du Québec. Des investissements additionnels visant les services directs aux élèves et aux étudiants ont donc été prévus dans le Plan pour la réussite en éducation et en enseignement supérieur annoncé à cette occasion. »

Mise à jour : 2016

Mise en ligne : 30 mars 2016