Secrétariat à la jeunesse - Gouvernement du Québec

La mise en œuvre de la Politique québécoise de la jeunesse 2030

Une responsabilité assurée par le premier ministre

Le premier ministre est responsable de l’application de la Politique québécoise de la jeunesse 2030. Il est soutenu, à cette fin, par le Secrétariat à la jeunesse, qui en assure la coordination gouvernementale. Un comité interministériel formé de représentants et de représentantes de l’administration publique joue aussi un rôle dans le suivi de la Politique.

Le Secrétariat à la jeunesse a deux grands rôles dans la gouvernance de la Politique québécoise de la jeunesse 2030 découlant directement des deux aspects de sa mission :

  • un rôle-conseil en matière de jeunesse auprès du gouvernement;

    Dans le cadre de son rôle-conseil, le Secrétariat doit veiller à mettre en place les mécanismes qui permettront d’assurer l’application de la Politique à l’ensemble des décisions de l’État touchant les jeunes ou les environnements dans lesquels ceux-ci évoluent.
  • un rôle d’animation et de coordination de la mise en œuvre des stratégies d’action jeunesse.

    En matière de coordination interministérielle, la Politique québécoise de la jeunesse 2030 reconduit l’usage de la clause d’impact jeunesse dans les mémoires présentés au Conseil des ministres, afin de mettre en lumière les effets présents et à venir des politiques publiques sur les jeunes.

Des stratégies d’action jeunesse quinquennales

La Politique québécoise de la jeunesse 2030 est déployée au moyen de stratégies d’action jeunesse quinquennales contenant des mesures ciblées intégrées dans les programmes, les mesures et les services des ministères et organismes, ou complémentaires à ceux-ci.

Les programmes, les mesures et les services en découlant seront mis en œuvre par les ministères, les organismes publics ou les organisations non gouvernementales qui pourront les offrir aux jeunes de façon directe. La Stratégie d’action jeunesse pourra accorder les sommes requises pour adapter l’offre de services existante aux besoins particuliers des jeunes ou pour la diversifier dans des domaines d’action, toujours selon les objectifs prévus à la Politique.

L’évaluation de la Stratégie d’action jeunesse et de ses principaux programmes, mesures et services reposera sur les meilleures pratiques en matière d’évaluation, notamment celles qui sont promues par le Secrétariat du Conseil du trésor.

Un réseau de partenaires

La Politique québécoise de la jeunesse 2030 a été élaborée avec les jeunes, avec les organisations qui les représentent ou qui leur offrent des services et avec des groupes d’experts.

Pour maintenir la synergie au service de sa mise en œuvre, le Secrétariat à la jeunesse invitera ces partenaires à des rencontres périodiques afin de faire le point sur le suivi de la Politique.

Le rôle de la population québécoise

La Politique québécoise de la jeunesse 2030 s’adresse à tous ceux et celles qui peuvent également contribuer à la réussite de la jeunesse québécoise, soit tous les groupes et les gens ayant à cœur le devenir du Québec et désirant investir dans sa jeunesse. Il est éminemment souhaitable que les acteurs philanthropiques du Québec, et ceux et celles qui leur fournissent les moyens d’agir, prennent connaissance de cette politique, entre autres au vu des contributions remarquables des exercices de consultations d’où provient l’essentiel de son contenu.

Plus largement, les entreprises du Québec, les organisations de toutes tailles et de toutes natures et la population québécoise ont une contribution à apporter pour bâtir les environnements qui permettront à la jeunesse de profiter du soutien qu’elle mérite et dont elle a besoin.

Les jeunes

L’avenir des jeunes leur appartient, et ils le façonneront avec le concours des membres de leur famille et des différents acteurs de leur collectivité.

Il est donc tout à souhaiter que la Politique québécoise de la jeunesse 2030 marque le début de nouvelles idées, de projets et de dialogues qui assureront aux jeunes du Québec les meilleures conditions pour trouver leur autonomie, s’épanouir et construire à leur tour l’avenir du Québec.

La Politique québécoise de la jeunesse 2030, l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation internationale de la Francophonie

Avec la Politique québécoise de la jeunesse 2030, le Gouvernement du Québec s’inscrit dans les priorités du Programme d’action mondial pour la jeunesse, lancé par l’Organisation des Nations Unies en 1995, et de la Stratégie jeunesse de la Francophonie 2015-2022, adoptée en décembre 2014 au Sommet de Dakar. Dans ce contexte, le Gouvernement du Québec fera la promotion active de l’expérience québécoise en la matière, auprès des organisations internationales concernées.

La Stratégie jeunesse de la Francophonie 2015-2022

La Stratégie jeunesse de la Francophonie 2015-2022 vise à renforcer et à coordonner l’action de toutes ses parties prenantes. Elle encourage l’adhésion et l’engagement des jeunes francophones pour qu’ils forgent eux-mêmes leur propre destin et qu’ils s’épanouissent en tirant profit de l’immense potentiel de la langue française et en ayant à l’esprit les valeurs sur lesquelles se fonde la Francophonie, au premier chef la solidarité, la paix et le respect de la démocratie et des droits de l’Homme. Elle met l’accent sur la promotion de la formation professionnelle et technique, l’entrepreneuriat et la mobilité des jeunes.

L’entente signée entre le Québec et l’Organisation internationale de la Francophonie

S’inscrivant dans la lignée de cette stratégie, le Québec a confirmé, en juin 2015, sa volonté de poursuivre son rôle de leader sur le plan international en matière de jeunesse en signant, avec l’Organisation internationale de la Francophonie, une entente de collaboration portant sur le développement du savoir-faire en matière de politiques jeunesse dans l’espace francophone.

La contribution du Québec permettra de répertorier les meilleures pratiques en matière de politiques jeunesse dans l’espace francophone pour notamment favoriser l’élaboration d’outils et de matériel de formation à l’intention des gouvernements membres de l’Organisation internationale de la Francophonie.

Mise à jour : 30 mars 2016