L’économie québécoise est en bonne partie fondée sur de petites et moyennes entreprises (PME) dont le dynamisme et le développement sont directement liés à la qualité de l’entrepreneuriat.
Les PME et les gens qui les dirigent créent et maintiennent des emplois dans toutes les régions du Québec, investissent dans de nouvelles activités et stimulent l’innovation. La prospérité du Québec dépend ainsi en bonne partie de la qualité de l’entrepreneuriat.
Au cours des prochaines années, un nombre important de chefs d’entreprise prendront leur retraite. Dans le cas des PME, ce changement de garde comporte des risques importants. Les jeunes générations ont l'opportunité de prendre la relève.
La culture entrepreneuriale valorise le projet consistant à créer son entreprise ou à reprendre une entreprise existante. Cette culture se construit, entre autres, par des expériences concrètes prenant la forme de projets. De telles expériences permettent aux jeunes de mieux connaître et comprendre la fonction d’entrepreneur, d’en saisir les défis et éventuellement de donner l’envie de se lancer en affaires.
Les établissements d’enseignement sont des milieux propices pour l’éclosion du désir d’entreprendre. Les jeunes explorent et découvrent alors leurs capacités ainsi que les options se présentant pour l’avenir.
La mise en valeur de la culture entrepreneuriale a d’autres conséquences sur la formation des jeunes. Les jeunes initiés à la culture entrepreneuriale développent leur autonomie, leur capacité d’action, leur sens des responsabilités et leur audace.
Le Québec a tout à gagner en encourageant la culture entrepreneuriale chez les jeunes. La prospérité économique future dépend en bonne partie de la qualité des entrepreneurs et des entrepreneuses de demain. La culture entrepreneuriale permet de mettre en valeur des capacités et des qualités personnelles très précieuses pour la vie active.
Pour cette raison, la Politique québécoise de la jeunesse 2030 comprend les objectifs spécifiques suivants :
Découlant de la Loi sur l’économie sociale, le Plan d’action gouvernemental en économie sociale 2015-2020 vise à soutenir la pleine contribution des entreprises d’économie sociale à l’économie québécoise et à soutenir leur réponse aux défis auxquels le Québec fait face. Le plan d’action vise notamment à soutenir l’entrepreneuriat collectif comme une des solutions à la relève d’entreprise.
D’une part, la reprise collective peut constituer une solution appropriée à la fermeture des d’entreprises ou à leur délocalisation. Dans de tels cas, des groupes de travailleurs et de travailleuses ou des collectivités unissent leurs forces pour racheter l’entreprise à vendre et en devenir les propriétaires collectifs.
Dans une autre perspective, la relève au sein des entreprises d’économie sociale représente également un enjeu, particulièrement dans le contexte du vieillissement de la population. L’implication des jeunes dans les entreprises d’économie sociale est donc essentielle.
Mise à jour : 4 avril 2016
Mise en ligne : 30 mars 2016