L’état de la planète est une question importante pour la jeunesse québécoise, comme pour les jeunes de l’ensemble du monde.
Les changements climatiques constituent certainement l’un des phénomènes dont les conséquences sont les plus sérieuses et les plus difficiles à renverser.
Il ne s’agit cependant pas du seul enjeu environnemental dont on doit se préoccuper. La mise en valeur d’une agriculture durable, la préservation des milieux naturels et des espèces qui y vivent, la qualité de l’air et de l’eau sont d’autres enjeux environnementaux préoccupants. Parmi les réponses à promouvoir, la consommation locale et responsable ainsi que la réduction de la quantité des matières résiduelles, dont la réduction du gaspillage alimentaire, nécessitent des prises de conscience chez les jeunes, comme dans l’ensemble de la société.
Les jeunes sont plus sensibilisés aux enjeux environnementaux que la moyenne de la population. Ils sont motivés pour modifier leur consommation afin de respecter l’environnement. Pour un grand nombre de jeunes, l’environnement est un thème prioritaire lors des débats collectifs.
On doit cependant constater que les jeunes ne sont pas les citoyennes et citoyens québécois adoptant le plus de comportements écoresponsables. Ils consomment les produits locaux et adoptent le transport actif, mais devraient davantage traduire leurs préoccupations pour l’environnement dans leurs habitudes de consommation. Accroître la diffusion d’information sur les enjeux de consommation responsable peut contribuer à une telle prise de conscience.
L’adoption de comportements écoresponsables permettra aux jeunes de traduire concrètement dans leurs habitudes de consommation les préoccupations qu’ils manifestent quant aux questions environnementales.
Pour cette raison, la Politique québécoise de la jeunesse 2030 comprend les objectifs spécifiques suivants :
La lutte contre les changements climatiques est l’un des plus grands défis auxquels l’humanité est confrontée. Les changements climatiques causés par l’activité humaine et leurs conséquences sur les écosystèmes modifieront l’environnement des jeunes tout au long de leur vie. On sait que certaines conséquences de ces changements sont déjà perceptibles, mais que d’autres pourront être évitées si des correctifs sont apportés à temps.
Les jeunes générations sont déjà en bonne partie sensibilisées aux enjeux en cause. Ce sera bientôt à ces générations de prendre les décisions qui s’imposent.
Au Québec, à travers son réseau d’éducation, le gouvernement mise sur les jeunes afin qu’ils deviennent des agents multiplicateurs auprès de leurs pairs et de leur famille. Dans le cadre de son Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques, le gouvernement favorise aussi la mobilisation des acteurs de la société québécoise, dont les jeunes, sur la question des changements climatiques.
Des jeunes du Québec ont participé à la 21e Conférence des Parties (CdP21) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui s’est tenue à Paris, du 30 novembre au 12 décembre 2015. Ils ont notamment pu échanger avec le premier ministre du Québec à cette occasion.
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques est un traité international qui a été ouvert à la signature lors du Sommet de la Terre tenu à Rio de Janeiro en juin 1992. Les pays signataires ( qu’on appelle « les parties ») se sont engagés à limiter le réchauffement de la planète. Des « conférences des parties » ont lieu annuellement pour assurer la mise en œuvre de la Convention-cadre et pour définir, concrètement , les nouvelles étapes de son application.
Lors de la Conférence de Paris, les jeunes présents ont pu être les témoins privilégiés de cet évènement historique où 195 pays ont conclu un accord international visant à maintenir le réchauffement de la planète en deçà de 2 °C d’ici 2100, par rapport à l’ère préindustrielle.
Dans le cadre de cette conférence, le Québec a également annoncé son soutien à des initiatives jeunesse dans le domaine de la lutte contre les changements climatiques. En agissant sur les changements climatiques avec les jeunes, tant pour la réduction des émissions que relativement aux mesures d’adaptation, le Québec peut ainsi contribuer à la prise en charge de cet enjeu par ceux-là mêmes qui devront affronter ce défi colossal.
La lutte contre les changements climatiques est un défi de longue haleine touchant toutes les générations et impliquant que la jeunesse d’aujourd’hui reprenne le flambeau. C’est par l’éducation, le dialogue, la créativité et l’ingéniosité que ce défi pourra être relevé.
Mise en ligne : 30 mars 2016