Bien que leur taux d’entrée en entrepreneuriat ait diminué au cours de la période (figure 12), de nombreux jeunes expriment toujours le souhait de démarrer une entreprise.
Note : Le terme « entrepreneurs », dans cette compilation, désigne les individus que l’Enquête sur la population active de Statistique Canada identifie comme des travailleurs autonomes (sauf les travailleurs familiaux non rémunérés), c’est-à-dire des personnes qui travaillent à leur propre compte. Ces individus peuvent embaucher d’autres personnes (entrepreneurs avec employés) ou non (entrepreneurs sans employé).
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, 2014, fichier de micro-données à grande diffusion, adapté par la Direction des politiques et de l'analyse économique du ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation.
Version accessible de la figure 12
Ce souhait est souvent abandonné en cours de route. Le démarrage d’une entreprise suppose des intentions solides, un projet de qualité, des compétences personnelles, mais également des conditions sur lesquelles les jeunes ont peu de prise, telles que le marché, l’accès au financement ou la connaissance des appuis publics, du cadre règlementaire ou des infrastructures accessibles.
Le gouvernement soutiendra les jeunes qui veulent démarrer une entreprise, notamment en s’adaptant à leurs réalités.
Les jeunes souhaitant créer une entreprise doivent être soutenus dans ce projet afin de tenir compte des réalités particulières auxquelles ils sont confrontés en raison de leur âge et de leur niveau d’expérience.
Pour cette raison, la Politique québécoise de la jeunesse 2030 comprend l’objectif spécifique suivant :
Mise en ligne : 30 mars 2016