La jeunesse peut être définie comme le passage de l’enfance à l’âge adulte et à l’autonomie personnelle, sociale et citoyenne, ce passage s’effectuant par de multiples transitions entre les âges de 15 et 29 ans.
À l’adolescence, la volonté d’affirmer son autonomie apparaît, mais c’est dans son prolongement, la jeunesse, qu’on trouve progressivement les moyens de l’acquérir réellement. Pour le Gouvernement du Québec, cette volonté débute à l’âge de 15 ans, alors que les jeunes doivent faire des choix d’études qui auront des répercussions sur leur bagage de connaissances et sur leur vie personnelle et professionnelle. C’est aussi vers cet âge que les jeunes commencent peu à peu à être plus engagés dans la résolution des défis propres à leur collectivité. Ils peuvent devenir des leaders ou représenter leurs pairs à l’école secondaire, au cégep ou à l’université. Ils savent qu’ils seront bientôt responsables, au même titre que l’ensemble de la population, de participer aux choix de société par l’entremise de l’engagement et de leur implication comme citoyens.
Pour la très grande majorité des gens, le passage à l’autonomie est achevé ou en voie de l’être autour de la trentaine. La plupart des jeunes ont alors terminé un premier parcours scolaire, ils occupent un emploi et ils ont acquis une certaine expérience professionnelle (figure 1). Ils ont connu les changements légaux marquant le passage à l’âge adulte et ont, souvent, fondé une famille (figure 2). Pour le Gouvernement du Québec, la jeunesse se termine donc lorsque la trentaine arrive.
Notes : La catégorie « Aux études et au travail » inclut les étudiants cherchant activement un travail. Les personnes dans les catégories « Inactifs », « Chômeurs » et « En emploi » ne sont pas aux études.
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, 2015, adapté par l’Institut de la statistique du Québec.
Version accessible de la figure 1
Source : Statistique Canada, Recensement de 2011.
Version accessible de la figure 2
En somme, la jeunesse est une période intense d’apprentissages de toutes sortes, d’adaptation à une panoplie de situations nouvelles, d’épanouissement personnel, de rencontres déterminantes et de découverte de passions et de vocations. Il est souhaitable que ces transitions s’effectuent avec le moins d’écueils possible, afin que chaque jeune soit à même de s’épanouir et de contribuer au développement du Québec.
La Politique québécoise de la jeunesse 2030 est collaborative et intégrée et elle tient compte des spécificités régionales. Elle constituera un guide pour le gouvernement et ses partenaires, au cours des quinze prochaines années. Avec cette politique, le gouvernement se donne un cadre de référence qui orientera l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et des programmes publics.
Elle est l’occasion, pour le gouvernement, de donner une impulsion nouvelle à son intervention en faveur des jeunes. Avec la Politique québécoise de la jeunesse 2030, le gouvernement repense ses façons de faire ainsi que ses relations avec ses différents partenaires concernés.
En rendant publique la Politique québécoise de la jeunesse 2030, le gouvernement réaffirme l’importance qu’il accorde à la jeunesse québécoise, aux questions qui la concernent, aux enjeux auxquels elle doit faire face et aux occasions qui se présentent à elle.
Placée sous la responsabilité directe du premier ministre, la Politique québécoise de la jeunesse 2030 sera mise en œuvre dans le cadre de stratégies d’action quinquennales, incluant des stratégies d’action s’adressant exclusivement aux Autochtones du Québec. Les jeunes Autochtones pourront ainsi cibler des enjeux qui leur sont propres et prioriser des moyens d’intervention adaptés à leurs réalités.
Mise à jour : 4 avril 2016
Mise en ligne : 30 janvier 2014