Pour soutenir le démarrage d’entreprises par les jeunes, le gouvernement s’engage dans les actions suivantes :
CQCM
Un partenariat avec le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) pour soutenir des projets d’entrepreneuriat coopératif jeunesse à travers le programme Jeune Coop, offert dans les écoles secondaires en tant qu’activité parascolaire, et les Coopératives jeunesse de service, soutenues en partie financièrement par le gouvernement à travers le Fonds étudiant solidarité travail Québec II. Ces programmes permettent aux jeunes d’expérimenter la création et la gestion d’une coopérative en développant leurs aptitudes entrepreneuriales et leur appartenance à leur communauté.
FDE
Un partenariat avec la Fondation de l’entrepreneurship (FDE) pour mettre sur pied un nouveau service de mentorat s’adressant spécialement aux jeunes entrepreneurs, qu’ils soient en phase de démarrage, de croissance ou de relève d’entreprise. Le Réseau M Jeunesse, inspiré des succès générés par le Réseau M, proposera autant du mentorat individuel que des séances de groupe, qui favoriseront l’acquisition du savoir-être entrepreneurial et la prise de décisions éclairées dans l’exploitation de leur entreprise.
RJCCQ
Un partenariat avec le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) pour inviter les jeunes entrepreneurs à proposer des projets d’entreprisespar l’entremise du concours se déroulant lors de quatre tournées entrepreneuriales annuelles dans différentes régions du Québec. Les jeunes entrepreneurs, bénéficiant du soutien d’experts, sont appelés à défendre une idée d’entreprise formée autour d’une équipe multidisciplinaire, à chercher des partenaires financiers et stratégiques et à mettre en œuvre les premières étapes de sa réalisation.
LOJIQ
Un partenariat avec les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ) dans le cadre du programme Mobilité Jeunesse (voir la section Projets structurants) pour permettre à de jeunes entrepreneurs qui sont à l’étape de démarrage ou déjà en activité d’élaborer leur projet ou de favoriser la croissance de leur entreprise, grâce à une activité internationale. Un second volet se concentre sur l’initiation à l’entrepreneuriat et sur le parrainage, afin d’acquérir de l’expérience à l’international.
EQ
Export Québec (EQ), en collaboration avec ses partenaires, aide les chefs d’entreprise à accéder à des marchés hors Québec, notamment par la réalisation de missions commerciales. Afin de développer les compétences des jeunes entrepreneurs et d’augmenter leurs chances de succès à l’international, Export Québec visera à atteindre une cible moyenne annuelle de 10 % de participation aux missions par des jeunes entrepreneurs de moins de 35 ans. Ces missions sont une bonne occasion d’établir un réseau à l’étranger, mais également d'échanger avec d’autres chefs d’entreprise québécois sur les bonnes pratiques et d'apprendre de leurs expériences.
MTESS et MESI
Les jeunes entrepreneurs québécois peuvent compter sur de vastes ressources en formation de la relève, en accompagnement et en investissement pour mener à bien leurs projets d’entreprise (fonds locaux d’investissement, capital de risque, micro-crédit ou crédit communautaire, incubateurs d’entreprises, centres d’entrepreneuriat universitaires, etc.).
La mesure de soutien au travail autonome du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS) est un exemple d’aide sous forme d’accompagnement dont peuvent profiter les jeunes qui souhaitent démarrer leur entreprise. Le Plan d’action en économie numérique du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation (MESI) prévoit pour sa part que des projets d’aide destinés aux entreprises en démarrage et à l’entrepreneuriat universitaire bénéficieront d’un appui financier du gouvernement d’ici 2021.
GQ
Le Gouvernement du Québec (GQ) fournit un soutien de nature multiple aux entreprises en démarrage, notamment lors de la phase d’amorçage, où les investissements privés se font plus rares en raison du niveau de risque élevé et de l’accompagnement intensif et spécialisé requis à cette étape du financement. Par exemple, la capitalisation des trois fonds d’amorçage technologique (Fonds InnovExport, AmorChem II et Fonds pour les technologies propres) permettra le financement de projets d’entreprises œuvrant dans les secteurs technologiques des sciences de la vie, des technologies de l’information et des technologies vertes.
*Le Québec déjà en action pour le démarrage d’entreprises
Mise en ligne : 12 décembre 2016