QUÉBEC, le 23 mai 2013 - La première ministre du Québec, Pauline Marois, a lancé aujourd'hui les travaux de la prochaine politique jeunesse, en compagnie de son adjoint parlementaire pour les dossiers jeunesse et député de Laval-des-Rapides, Léo Bureau-Blouin. Dès demain, le gouvernement amorce un vaste exercice de consultation auprès de la jeunesse québécoise pour définir le Québec de 2030. Il s'agit d'une démarche participative unique qui sera menée d'une manière tout à fait nouvelle dans la conception des politiques publiques.
« Au printemps 2012, les jeunes ont été nombreux à prendre la parole pour réclamer des changements dans notre société. Depuis le 4 septembre, nous avons rétabli le dialogue avec la jeunesse québécoise. Nous avons rétabli la paix sociale et mis fin aux affrontements. Il est désormais impératif de nous doter de mécanismes et de façons de faire pour que les décideurs politiques ne soient plus jamais coupés de la génération montante », a déclaré Pauline Marois.
Être à l'écoute de la jeunesse québécoise est une marque de commerce des gouvernements du Parti Québécois. En 1983, René Lévesque a tenu le premier Sommet québécois de la jeunesse, qui a permis la création du Secrétariat à la jeunesse et du Conseil permanent de la jeunesse. Puis, en 2000, Lucien Bouchard a convié les jeunes au Sommet du Québec et de la jeunesse. Cet exercice a donné naissance à la première politique québécoise de la jeunesse et à la création du Fonds Jeunesse Québec.
Décider en pensant à la prochaine génération
« Trente ans après le premier Sommet de la jeunesse, treize ans après le dernier rendez-vous et un an après une crise sociale d'ampleur, il est temps de reprendre l'exercice. Le Québec a besoin d'une nouvelle politique jeunesse pour le mener en 2030. Le contexte social et la réalité économique ont beaucoup évolué depuis l'an 2000. Le contexte appelle les acteurs politiques à prendre des décisions sans penser à la prochaine élection, mais bien à la prochaine génération », a expliqué la première ministre.
Le vieillissement de la population est une réalité de plus en plus concrète, qui appelle à une réflexion en profondeur. En 2030, la proportion de personnes ayant 65 ans et plus passera de 15 % à plus de 25 %. Actuellement, la population active (de 15 à 64 ans) représente 69 % de la population totale. Ce nombre de personnes commencera toutefois à décroître au cours des prochaines années, pour s'établir en deçà de 60 % en 2030. Il y aura donc de moins en moins de travailleurs pour soutenir un nombre croissant de retraités.
« Notre horizon, c'est le Québec de 2030. J'invite les jeunes de toutes les régions à se saisir de leur avenir en participant à la tournée et à la consultation Web. Ensemble, nous mettrons en place une politique dont les effets seront déterminants. La place est maintenant au dialogue et à la participation. La destination est claire, l'objectif l'est également : c'est un avenir pour tous », a conclu Pauline Marois.
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Mise en ligne : 23 mai 2013